2ème grande enquête, - Les 7 clés de la chronologie des Actes - Récapitulation et extension

LES 7 CLÉS OU FLAMMES  POUR RESOUDRE ACT'S CHRONOLOGY :

1 - Les Pentecôtes.

2 – Les périodes de navigation.

3 – Les dates historiques (profanes).

4 – Les trajets calculés par les distances parcourues d'un point à un autre.

5 – Les indications temporelles ou de durées

6 – Les temps supposés passés dans chaque congrégation.

7 – Le contexte

C'est donc à l'aide de ces 7 clés que le questeur aura pu établir à grosses sueurs symboliques une chronologie fiable qui a été décomposée en plusieurs étapes :

repérage, calculs, déductions de temps à partir d'un repère fiable, une date pivot ( comme une Pentecôte) ou historique (comme la grande orgie des côtes de porc – je plaisante). À partir d'une date pivot en , mettons, 56, il peut remonter à l'aide de toutes les indications et des sept clés jusqu'à, mettons, 44 : une autre date clé. Ensuite il y a une phase de mise au points ou concordances... (faut pas en avoir honte, c'est normal). Cela pourra paraître des fois tiré par les cheveux, mais face à un problème il ne faut jamais baisser les bras, ni en conclure que le texte a forcément tort, bref qu'il n'est pas crédible . Tout questeur sérieux, tout étudiant fiable doit avoir cette démarche intérieure : « Bon, il y a là un problème : qu'est-ce qui est possible, qu'elle solution est possible ? » L'impossible n'existe pas tant que le possible n'est pas fini. On doit toujours envisager le possible, sans pour autant, une fois un possible trouvé les prendre pour vérité absolue. Bref, on ne demandera pas au questeur de valeur d'avoir la Foi, mais d'être de bonne foi.

Ainsi la chronologie établie ci-dessous par le questeur (j'espère de valeur) est un possible, mais basée sur des éléments fiables et concordants.

Je dirais enfin que par principe et méthode, il faut toujours voir les choses dans leur globalité.

Flûte! Je crois bien qu'on pourrait l'ajouter comme clé ou flamme. Trop tard...

Il y a des candélabres à 9 branches mais pas à 8... C'est le principe du 8: l'infini. À partir du 7, nombre de complétude, on saute dans l'infini et on se retrouve en 9. Trouvez autant de clés ou flammes que vous voudrez, amis questeurs. Mais n'oubliez jamais – au grand jamais – la 8ème en bonus, mais – comment dire... – pierre de touche de l'édifice (C'est ça. Comme j'en suis aise!):

8ème clé ou flamme : Toujours voir les choses dans leur globalité.

Pourquoi insister sur celle-ci?

Avez-vous remarqué par hasard, en se baladant sur la Toile, telle une araignée en quête d'une bébête, que lessophistes sontlégion? Allez, pardonnez-moi cette incise: des «faux-prophètes» qui se transforment en «anges de lumière», des diviseurs («diabolos») où c'est la subjectivité qui domine l'ensemble, comme leur égo leur vrai Moi: «Je suis athée, je démolis vos croyances en donnant des arguments qui ont l'apparence du vrai; «Je suis un théoricien du complot, je démontre que l'aristocrate romain Arius Calpurnius Piso est l'auteur des évangiles et qu'ils sont oeuvres d'une gigantesque manipulation.»

Oui, j'ai potassé un peu sur la théorie d'un certain A R (pas Arthur Rimbaud, non).

Le questeur de bonne foi aura envie de lui écrire:

«Monsieur,

« Je suis en train d'écrire pour des amis quêsteurs de bonne foi, aussi pardonnez-moi si je vous cite en contre-exemple.

«Pour qu'une coïncidence soit valable, faut-il qu'elle coïncide ou s'accorde avec le reste, ce qui n'est pas le cas de votre théorie A C P, par exemple (c'est mon humble avis, peut-être que je me trompe).

« Mais que pensez-vous de ce postulat:

« Il faut voir globalement et les détails ne sont valables que si en accord avec cette globalité.

«Pour moi, questeur, j'avoue, de très bonne foi, la globalité consiste dans ce que les Écritures grecques chrétiennes mettent en scène des personnages vivants et bienréelsdans un contexte historique qui est le leur au moment des faits racontés par la suite.Le seul examen minutieux des Actes d'Apôtres suffit à discréditer tous les détracteurs (pardon), autant les «diviseurs» que les sceptiques de tout poil.

«En outre, si les Écritures grecques chrétiennes avaient été falsifiées ou pire montées de toute pièces, cela se sentirait, non? Dites-moi si je suis trop naïf. On sent bien dans tel apocryphe – les Actes de Paul, par exemple – qu'il est de nature apologiaque qui correspond aux mentalités des chrétiens du IIème siècle.

«Ce que je sens, moi, par de-là toute interprétation ou crédibilité des miracles et leur croyance en eux, c'est une grande authenticité et une grande cohérence d'ensemble.

Enfin, je vous conseillerai de placer votre théorie qui, je dois dire m'a au début mis mal à l'aise, mais qui ne manque en définitive pas d'intérêt – c'est original, et je n'y aurais jamais pensé – dans un autre rayon de bibliothèque. Parce qu'enfin il faut savoir si on fait de la SF ou de la science – combien même artistique (bon, kik kif bourricot: vous à la fois dans le rayon «SF» (quoiqu'il vous manque une trame fictive) et «Bible» – avec toutefois une étiquette «spéculation d'un conspirationniste»; moi à la fois dans le rayon «Bible» et celui «Essai littéraire» avec l'étiquette: «exégète poète» - voire dans le rayon « Humour »

Va, je ne te hais point, comme dirait à la Corneille le Cid.Vous n'êtes pas le seul à «blâmer» et ne vous prends pas comme bouc émissaire. Je vous mets juste dans la même catégorie qu'un certain auteur de «Les gros mensonges de la Bible». D'autre part, on le sait depuis belle lurette, la politique se charge de l'Histoire officielle; l'archéologie et l'exégèse – pas de celle qui se vend – de l'Histoire officieuse... – voire «spéculative»... Il en a toujours été ainsi. On n'a pas progressé depuis Galilée. Et pourtant la «vérité», la démarche vraie et équilibrée à tout le moins, triomphe toujours à un moment où à un autre. Je citerai les Galiléens de la Théorie de Talpiot, même si je ne partage pas toutes leurs conclusions.

Aussi, je ne m'inquiète pas pour le retentissement de mon livre.

Mais, enfin, vous, je vous sens plus Racinien que Galiléen:

«Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire.» - Phèdre (I, 3, v. 161)

«Voilà. Je ne vous en veux pas de votre tour de Pise.

«J'aurais voulu prolonger ma missive, mais j'ai des questeurs qui m'attendent (au tournant...) – d'autant plus qu'ils voient quel ziozio je suis!

«Cordialement.»

«Un questeur»

«PS: J'ai donné un adage à mes adorés lecteurs: «L'impossible n'existe pas tant que le possible n'est pas fini.» Grâce à vous, je me sens forcé d'ajouter: «et le possible s'achève – au niveau de la raison scientifique – à l'orée de la bêtise.» Et puisque par hasard, je viens de visionner Whatever works de Woody Allen, comment ne pas saisir l'opportunité de placer le mot de la fin: «Je suis le seul à avoir une vision globale. C'est ça le génie.»...

Oh là! Avant que mes guiboles ne s'enflent pour faire voile vers pire bêtise, revenons à nos moutons – ça urge! – : l'établissement de la chronologie des Actes d'Apôtres.

Vous serez ravi d'apprendre que dans l'apprentissage de conduite automobile que j'effectue j'apprends à justifier mes choix dans n'importe qu'elle situation. C'est ce que je ferai par la suite, mais pour le moment je donnerai seulement un aperçu le plus succinct possible de ma chronologie indiquant les indications temporelles, les durées, les distances parcourues, la conversion en kilomètres, et surtout les dates – tout cela référencé par les chapitres et versets qui s'y rapportent. J'indiquerai encore entre crochet des dates historiques fournissant des repères ou les points qui feront l'objet d'une argumentationultérieurement, en précisant juste telle référence sur lesquelles je me suis basé. Enfin, pour avoir une vue générale et aider le quêteur à s'y retrouver lorsque je traiterai des datations des écritures grecques chrétiennes, principalement les épîtres, j'intercalerai ces datations en leur place.

Je le répète, ce n'est qu'un « scénario » ; une proposition basée néanmoins sur des données et des arguments solides alors qu'à première vue, pour le lecteur non connaisseur, cela lui paraîtra dénué de sens – et il lui sera indifférent que telle événement soit daté du 1er avril 51 ou du 29 septembre 59. Mais nous sommes là dans une partie technique adressée d'abord aux spécialistes, alors que les autres – vous sans doute, quêteur de bonne foi, ne pourront salutairement que survoler.

Remarque finale :

Un seul verset peut contenir en lui plusieurs années alors que deux chapitres consécutifs à peine une semaine.

C'est la 9ème clé ou flamme (pour un candélabre neufton)...

Mais cette 9ème en couve une autre, la dixième ; nombre sacré qui symbolise la totalité et que composera la tétratkys pythagoricienne :lire entre les lignes. Un questeur qui aurait toutes les clés ou flammes en main mais à qui il manquerait celle-ci ne pourrait non plus avoir la 9ème, et les 7 autres lui seront insuffisantes pour résoudre le problème.

Bref, le ou la professeur distribuerai donc les devoirs, vous aurez votre exemplaire entre les mains et vous vous exclamez ?

– Oh bah, c'est sympa, ça fait cinquante pages!

Et vous lisez cet orgue de barbarie – je ne vous répèterai pas le message de la prof plus haut sinon «Le problème des Actes – devoir » et «Bon courage et bonne chance !»: