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Synapses évangéliques - La très Bonne Nouvelle selon Stéfanos
11 mars 2015

Kaballe (recherche sur les dix noms de Dieu)

Je viens de faire une « lecture aux éclats » assez phénoménale par la Guématria à partir du livre Mystères de la Kabbale de Marc-Alain Ouaknin. En effet, il donne la guématrie des dix* noms de Dieu (c'est à dire la somme de la valeur numérique de chaque lettre hébraïque), le nombre dix étant en soi fondamental et déjà extraordinaire puisqu'il renvoie aux Sepher de Moïse consacrés à la fondation du monde, aux Dix paroles de l'Exode («paroles et non « commandements) , aux dix Sephirot de la Kabbale (les dix puits de lumières ou la décade des éléments fondamentaux qui forment l'arbre des sefirot, la structure de la création que l'on retrouve dans la structure du corps humain).  Notons entre parenthèse que ces dix sefirot sont onze en fait, mais le onzième est comme caché et irrigue tous les autres, comme le Aleph, de valeur numérique 1, l'Unité qu'il représente et source de toute la création (et des autres lettres et du monde). Ce onzième séfirot s'appelle le daat. Il correspond à peu près à un «sixième sens », l'intuition.

Ainsi j'ai fait l'addition de tous les nombres des dix noms de Dieu et j'ai trouvé (enfin ma calculatrice) : 1444 !

Si on additionne ces chiffres, on obtient 13 (nombre porte bonheur, suivant la Kabbale) qui est aussi, selon le chapitre 3 des Mystères de la Kabbale le nombre du mot « amour » (« ahava » qui s'écrit aleph-hé-bète-hé totalise 1+5+2+5=13). Chiffre de l'amour, 13 renvoie sur la logique de l'émission et de la réception, au masculin et féminin créant la dynamique de l'existence, et du couple... (précisons que ces deux énergies sont en chaque homme : l'adam kadmon) Or, 13 multiplié par 2, « le nombre 26 est précisément la valeur numérique du mot havaya (hé-vav-yod-hé : 5+6+10=5) qui signifie l' « existence ». Et le mot havaya est un anagramme du Tétragramme Yhvh qui possède lui aussi une valeur numérique de 26 ! Donc Yhavé peut être vu comme l'énergie double et égale du masculin et du féminin en soi et en toute chose.

Et le 44 ?

Marc-Alain Ouaknin fait remarquer que « si l'on cherche à comprendre le lien numérique qui articule 70 (le secret) et 26 (l'existence issu de la rencontre d'amour), nous trouvons 44, qui est l'un des nombres les plus centraux de la Kabbale ». En effet, il suffit de faire la soustraction 70 – 26 pour trouver 44.

On a vu que 13 était le chiffre de l'amour qui dans le partage suppose deux êtres et donc multiplie par deux ce chiffre et fait passer vraiment l'amour de l'essence (qu'on peut chiffrer 13) à l'existence (26).

Qu'est-ce qui est à la base de l'amour, au niveau physique, biologique, si ce n'est que le sang : qui irrigue tout le système du corps humain, dont celui de la respiration, le sang qui fait battre le cœur (physiquement, « moralement » et amoureusement), le sang enfin qui afflue vers la verge pour permettre, à la base, la pénétration permettant la procréation, la multiplication de la vie. En bémol à Ouaknin, cela ne veut pas dire que la procréation doit être la finalité et le but unique de l'union sexuelle d'un couple, ni que la multiplication par la procréation doit être le sens de l'existence d'un humain (comme le dit Souzenelle), et j'ajouterai personnellement : ni même que la masturbation soit mauvaise, car tout cela n'est qu'une interprétation et le fait que celle-ci soit le fait de rabbins n'autorise pas leur autorité. On pourrait simplement lui opposer à cette interprétation justifiant le rite dit tikoun kalli cette légende égyptienne disant qu'Atoum, le soleil, n'ayant pas de partenaire pour procréer se masturba et ce fut de son sperme que naquirent Shou et Tefnout, le premier couple humain... Une autre légende veut qu'il engendra ses enfants de sa simple parole. Qu'est-ce que la parole sinon une éjaculation du verbe ? Nul besoin de partenaire pour cela, mais la parole, peut être un seul mot peut toucher le cœur d'un autre, germer et fructifier. Une autre légende dit que ce sont les larmes d'Atoum, pleurant suite à l'éloignement de ses enfants, que seraient nés les hommes. On secrète nos larmes nous-même encore. Atoum représente l'aleph. Le un n'avait aucun partenaire pour produire le bèt, c'est pour cela que la création, commence avec le bèt (qui a été choisi par Dieu pour commencer la création, tandis qu'il choisit le Aleph comme première lettre de l'alphabet, et que la Genèse commence par « béréschit ».) C'est comme si le deux s'auto-créait à partir du aleph, inscrit en lui en potentiel, et ce n'est qu'à partir de là que la création du monde est possible et que la reproduction est possible, par le signe de l'alliance : le deux qui comporte le Un. Béréschit inscrit le 1 en lui : « En le principe ». Aleph est ce principe. Il faudrait traduire entre les lignes et dire : « Dans le principe aleph, le bèt auto-créé mais inscrit en lui, créa les cieux et la terre... »

Enfin, pour revenir au sang , base de l'amour, il se dit dam et a comme valeur numérique 44 ! (dalèt-mèm : 4+40)

Le sang : résultat du secret et de l'existence ! En gros, n'est-il pas le secret de l'existence ! De la vie. Dans son essence et dans son existence.

44 c'est aussi « l'enfant » (yélèd : yod-lamèd-dalèt : 10+30+4), résultat d'un père (av : aleph-bet : 1+2) et d'une mère (èm : aleph-mèm=1+40) !

Je corrigerais Marc-Alain Ouaknin qui dit :

Rabbi Isaac Louri complète cette guematria par une autre remarque qui concerne la rencontre sexuelle. Pour la kabbale, elle est la rencontre des vingt deux lettres hébraïques que donne le père et des vingt deux qui sont de l'ordre de la mère.

Ce passage sous-entend encore le but unique de la rencontre sexuelle comme étant et devant être en la procréation.

Disons qu'il suffisait de dire ce qui est plus exact : « la rencontre de l'alphabet maternel et paternel donne naissance à l'enfant. » Cela en ajoutant cette nuance qui écarte toute ambiguïté et qui écarte la question de la sexualité restrictive des juifs : l'enfant est le résultat de la rencontre de l'alphabet maternel et paternel, en somme celle de leurs deux codes génétiques.

Mais comme nous le dit l'auteur, la guématria nous invite à penser l'idée suivante : dire que le « père » et la « mère » possèdent chacun à leur façon les vingt-deux lettres de l'alphabet hébraïque, c'est exprimer le rapport fondamental du langage et de la fécondité, c'est souligné que « faire » un enfant est d'abord un dialogue et que l'humain ancre ses possibilités d'existence dans la potentialité linguistique qui se met en acte dans la parole. »

Parole à méditer en ce qui concerne les naissance in vitro, car si l'enfant est le produit d'un père et d'une mère, il est aussi le produit de leur union dans l'amour. Ce qui nous renvoie à la guématria qui ne laisse rien au hasard et qui recèle le sacré, un ordre dans l'univers, plutôt que le chaos.

Revenons maintenant au total des dix noms de Dieu : 1444 !

Cette fois-ci, je ferais un petit tour dans La lettre, chemin de vie d'Annick de Souzenelle dans son chapitre consacré à Dalèt qui a pour valeur numérique 4 et qui signifie « la porte ».

Bien sûr, il est nécessaire de se baser sur le 4 qui est justement une base, mais avant, je ferais référence à un passage et au schéma associé qu'elle donne en bas de page :

« La porte des temples symbolise bien cette heureuse union, lorsque son cadre rectangulaire est surmonté du fronton triangulaire. Ce triangle (1) dont l'angle au sommet mesure 144° exprime lui-même le cercle, soit l'unité de la triade, la Trinité, source de vie.

Et le schéma de la note numérotée donne cette légende : « Lorsque l'on forme un triangle isocèle dont la somme des longueurs des côtés est égale à la longueur de la circonférence de ce cercle, l'angle au sommet du triangle ainsi construit mesure 144°. »

Ce triangle qui exprime le cercle est un peu comme la suite de trois 4 dans le nombre des dix noms de Dieu. Le 4 ici exprime donc le 3. L'unité, l'aleph, qui est en tête du nombre préexiste, comme il préexiste au 2 (ou à bèt, deuxième lettre de l'alphabet) : ce bèt « maison » est aussi exprimé à travers le dalèt « porte ». Nous avons ainsi la « porte de la maison » ou la « porte du temple » si on considère que cette maison est sacrée, qu'elle s'appelle « corps », « planète Terre » ou «habitat » (toit).

Annick de Souzenelle note judicieusement que « le 3 et le 4 sont liés par la dialectique fondamentale de la vie et des structures. Le 4 est la structure espace-temps qui permet à l'élément vital qu'il porte d'acquérir sa maturité. Quand celle-ci est atteinte, le 4 disparaît, ou plus exactement : la vie entre dans de nouvelles structures, un nouveau 4, qui assurera, à ce niveau, une maturité plus haute encore, et cela indéfiniment. »

Cela se traduit bien par le 444 : trois fois quatre, le 3, formant la structure du triangle, et le quatre celle du carré ou rectangle, leur soustraction faisant naître le aleph ou le point, origine du cercle (qui est extension de ce point dans les quatre directions). Donc 1444 traduit les trois grandes figures géométriques qui correspondraient à la Sainte Trinité : le Père serait le cercle (l'aleph, le 1) ; le fils, le carré ( le dalèt, le 4) et le Saint Esprit (ayant , je pense, un peu la place du Daat dans l'arbre séphirotique) serait lui , évidemment, le triangle (3 qui est « guimel ») On peut aussi bien inscrire un cercle (Père) dans un carré (fils) qu'un carré (père) dans un cercle. Pareillement pour le triangle (Saint Esprit ou Esprit Saint de Dieu, son souffle dans les structures qui sont limitées. Le souffle étant lui par définition l'illimité : « l'esprit va (ou souffle) où il veut ». Sagesse de Dieu : de la limite dans l'illimité (dans l'arbre séphirotique traduit par le face à face du din, « la rigueur » et le héssèd (l'amour) ce qui traduit la rigueur au sein de l'amour, ou l'amour circonscrite dans une structure, une loi. La nécessité d'une structure ou rigueur au sein de l'amour se vérifie amplement au niveau de la question de l'inceste.

Comme nous dit Annick de Souzenelle, le 1 et le 3 sont inséparables et le mot guimel, troisième lettre de l'alphabet hébraïque a pour valeur arithmologique 73 (3 +40+30) qui se réduit à 1.

Elle nous dit aussi que le mot dalèt (dalèt-lamèd-taw ou 4-30-400) est construit comme une porte dont les deux chambranles – les structures – sont des 4, à l'intérieur desquels passe le 3, le mouvement de la vie.

3, le mouvement de la vie est inscrit en creux dans 1444, comme le 2.

On a dit que le 3 était inscrit dans le 4, ce qui entre dans la logique kabbalistique qui veut que chaque lettre contient toutes celles qui la précèdent, sauf le aleph bien sûr. Ainsi, le bèt contient le aleph, le guimel contient le aleph et le bèt, le dalèt contient le aleph, le bèt et le dalèt, et ainsi de suite. Ce qui veut dire aussi que plus on s'éloigne, dans l'alphabet hébraïque, du aleph, plus on s'éloigne de la source, du noyau de lumière que constitue le aleph, comme les peau d'un oignon...

Si dans 1444 est inscrit le 3, si de même est inscrit le 2, il y est inscrit le 5, signe de l'humain. Ainsi le 1 est suivi immédiatement, en raccourci, du 4, ce 4 en trio contenant la triade ou Trinité. Entre le 1 et le 4 on a le 2 et le 3 dont la somme fait précisément 5 comme le 1+4. C'est ce vide, cet interstice, qui donne toute la puissance à ce quatre répété trois fois (comme les coups de théâtre)

Si on multiplie ces signes du vide entre le 1 et le 4, on obtient 2X3=6, le nombre des jours de la création. Le vide 2 et 3 fait 5 ou 6 suivant qu'on additionne ou multiplie. Intéressant ! L'étoile pentagrammique inscrite dans une pomme devient par la multiplication l'étoile de David ! Et si on additionne 6 à 1 on obtient 7. Donc par le aleph et le vide inscrit avant le dalèt (par le bèt et le guimèl), on obtient ce chiffre de la perfection divine étant fait de six jours de travail et d'un jour de repos sur lequel schéma est calqué nos semaines.

Le 4 s'additionnant à 4 fait 8, chiffre de l'infini, et s'additionnant encore à 4 fait 12. 12 comme les douze disciples autour du Christ (qui fait penser aux neuf planètes tournant autour du soleil)  qui donnent les douze mois de l'année (qui renvoie au aleph).

Enfin, pour clore cette étude, je soulignerai le lien entre 1444 et les 144000 oints ou élus dans la Bible. Car le troisième 4 est le chiffre des milliers alors que le deuxième est celui des centaines.

Je lis dans Wikipédia que  144 000 est un nombre positif. Pour le christianisme, le nombre est symboliquement utilisé dans le septième chapitre de la Révélation de Jean pour indiquer le nombre des élus, «serviteurs  marqués du sceau divin » des 12 tribus d'Israël de 12000 membres chacune, tandis que dans le calendrier maya, 144 000 jours correspondent à un cycle de temps nommé baktun. Enfin, ce nombre est chéri du courant New Age, puisant sans doute dans ces deux axes religieux.

Nous n'irons pas sur ce dernier terrain, mais on peut souligner la correspondance entre la Révélation, qui annonce en quelque sorte le fin du cycle d'un temps du monde créé et le calendrier maya.

En effet, Ouaknin dit que dans la kabbale « béréchit », le premier mot de la genèse se dit « il a créé le six ». Et le temps de création est effectivement de six jours. La structure même du mot béréchit, nous précise t-il, se compose de six lettres.

Je citerai la suite :

« On comprend peut-être alors pourquoi toute la structure du temps hébraïque est fondée sur l'existence de ce nombre parfait, «6 ». Le monde est créé en six jours. Puis vient le Chabbat. L'esclave travaille six années, la septième il est libéré. On peut travailler la terre pendant six années, la septième la terre se repose, c'est la chemita. Le monde est créé pour six mille ans, le septième millénaire sera le temps messianique.

Comme le 444, on a le 666... Entre les deux, invisible, en creux, en vide, un 555 ?

Opération de l'homme au sein du divin et du divin au sein de l'homme. L'homme serait le pont secret entre le 4 et le 6 ou entre le 444 et le 666. Un 1555 invisible ?

6 , chiffre parfait et pourtant devenant dans la Révélation un symbole du mal, absolu dirait-on, le signe diabolique... De quoi poser question.

Et si le secret, ou la solution se trouvait dans le 1.

En effet, le 444 structure parfaite, absolue, serait invivable, invivante sans le 1 qui l'anime tout entier.

Ainsi, il est bon de poser également un 1 devant le 555 ou le 666.

C'est le retour à la Source, à l'Unité qui peut régler chaque chiffre (ou chaque lettre). La multiplication du pareil au même est une asphyxie, la mort. Donc, ce n'est que par la multiplication par lui-même que le six devient un signe négatif. Le trois qui est inscrit dans la répétition, que ce soit dans le trois fois quatre ou le 3 fois 6 n'opère plus sans le 1 qui l'anime.

Il faut donc un 1444, un 1555, un 1666 pour créér cet espace qui fait la vie, à tous les niveaux.

Si on interprète le 666 comme le mal absolu et le 1444 comme l'amour absolu au sein d'une structure, créateur d'un bien absolu, on peut dire que l'homme est à la croisée entre deux absolus opposés, il est l'équilibriste qui en lui gère deux opposés absolus. Toujours, il lui faut pour ce faire, ne pas oublier le 1, la Source, ne pas oublier que si effectivement c'est le bèt qui par un processus de division a effectué la possibilité de vie, créé la création, il ne le fait qu'avec le bèt, et il en va ainsi avec toutes les lettres ou chiffres (et division devient alors synonyme de multiplication au sein de l'unité). Sans cela, effectivement, il y a mort, la division devient synonyme de « diable », car on oublie alors que cette division n'est qu'un moyen créé par le UN, l'Unité, Dieu, et qu'elle n'a comme telle rien de diabolique, mais est divine.

Dieu (en sa totalité représentée par ses dix noms : 1444) est Amour dans des structures, et l'homme (que l'on peut inscrire 1555, le 5 comportant le 4 et le 6 et 1555 se trouvant la voie du milieu entre le 1444 qui serait la perfection divine et 1666, l'autre perfection, en leurs nombres pairs répétés trois fois, qui se révélerait, lui par contre, sans le 1, le mal absolu), oui, l'homme, disais-je, a été fait à cette image et à cette ressemblance de Dieu le Créateur. La perfection de l'homme est dans son imperfection tendant vers la perfection, c'est à dire sa perfectibilité. Et c'est ce que permet la vie en l'incarnation.

Autre remarque que j'aurais voulu insérer quelque part :

On n'obtient pas de nombre entier en divisant un nombre impair. Mais c'est le nombre impair qui donne du souffle. Il est le souffle.

Ainsi dans la décade le 1, le 3, le 5, le 7, le 9. Les nombres impairs sont par rapport aux nombres pairs ce que l'art est par rapport à la science. Il faut les deux nous dit la kabbale : structure et souffle.

L'harmonie, l'équilibre se trouve incarné dans cette danse, ce va et vient entre l'impair et le pair, qu'incarne bien le rythme musical dit comme ceci : 1 et 2 et 3 et 4, etc. le « et » (waw en hébreu) correspondant alors à un pont jeté à chaque fois entre les deux, entre un nombre pair et un nombre impair, ce pont que représente l'homme entre le haut et le bas, l'orient et l'occident, la jonction.

Ce lien, entre la terre et le ciel, c'est dans l'arbre, prototype de l'arbre séphirotique, et en lequel est inscrit l'orient et l'occident dans l'étendue de son ramage : l'écureuil. L'homme est un écureuil dans le grand arbre de Dieu.

 

Cette étude avait trouvée un beau prolongement, pour ne pas dire extraordinaire puisque je trouvais le nombre de tous les noms de Dieu qu'on chiffrait à 72. En fait, le résultat se trouvait déjà dans 72.

 J'ai enfin fait la guématria des 72 noms de Dieu qui seraient inscrits dans Exode 14: 19-21 à l'aide du tableau p 4 sur ce lien déjà donné:

 http://misraim3.free.fr/judaisme/72_lettres_de_la_kabbale.pdf

Le résultat est pour moi assez assez étonnant et émerveillant. Si je ne me suis pas trompé, le total numérique est 12933. À voir comme cela, on remarque dans les correspondances chiffres et lettres: le Aleph suivi du Bèt, suivi du Tèt, suivi de deux Guimèl. Ça ne dit pas grand chose. On peut voir aussi un 9 entre un 12 et un 33. On peut trouver par l'addition 4 et 6. Mais ce qui m'a frappé, c'est le résultat de l'addition des cinq chiffres (Cinq, symbole de l'hu-main...): 18. Cela ne dit rien, mais on retrouve toujours en tête le  Aleph (1) toujours puis le Hèt, pour, additionnés, donner un total neuf: 9 qui est le Têt. Je constate aussi que 72 (nombre total des noms de Dieu ou d'anges) est, dans l'addition des deux chiffres, égal à 18!

 5 chiffres pour symboliser l'humain et leur total est 9. ça ne vous dit pas quelque chose? Il faut, chez l'humain, neuf mois pour que naisse un enfant!

 Et le 18, n'est-il pas ce fil invisible tendu entre le 1 et le 8 et qui engendre 9, ce 9, n'est-il pas en 1 + 8 ce potentiel (1 du Aleph) infini (8), l'Homme (adam kadmon) n'est-il pas cette créature unique, cet être unique au potentiel infini, tout le temps pondant du neuf en ovation à l'Oeuf cosmologique?

 Après, je ne veux pas rentrer dans l'occultisme, la magie par rapport aux 72 noms.

 J'essaye de révéler du sens. J'ai voulu voir si ces 72 noms très spéculatifs contrairement aux autres explicites dans le texte pouvaient révéler un enseignement, un secret.

 Il est frappant de voir que Dieu a son équivalence en l'Homme universel (adam kadmon) au point que l'on peut dire que Dieu c'est l'Homme.

Pour info, je donne juste l'addition détaillée (en partant à partir du tableau du bord gauche: 1-8, 1-7 etc. comme dans les positions sur un échiquier, en allant vers le bas):

33+22+65+345+700+79+17+705+215+47+47+100+75+30+100+115+42+60+37+700+52+607+220+306+218+7+63+27+275+678+61+247+126+43+24+55+400+280+91+45+42+621+15+87+47+68+17+710+313+260+17+58+126+20+48+890+213+70+69O+646+25+52+206+16+81+190+46

= 12933

=18= 9

 

On remarque que le plus grand nombre approche du tsadé final (900, à dix près...); que le plus petit nombre est 7 (nombre parfait des jours de la Création comprenant le repos de Dieu, valeur numérique du zayin). On note trois 17, deux 42, deux 52, trois 47 (dont deux consécutifs), un 70, un 22, deux 126 mais aucun 26 (nombre de Yhwh). On pourrait dans tous les chiffres chercher une logique. Travail de titan peut-être! et il nous suffit de rester pour le moment sur ces résultats, à défaut peut-être d'être des conclusions et encore moins des révélations si on considère que tout cela n'est que spéculatif et pur hasard. En tout cas le "hasard" fait bien les choses!

On rappelle quelques données principales concernant Dieu:

 Yhwh: 26

 Les 7 noms de Dieu: 1042= 7

 Les 10 noms de Dieu: 1444 = 13

 Les 72 noms de Dieu: 12933 = 9

 7+13+9 = 26! (eh non, 29! - et flûte!)

Mais 9+2= 11! = deux aleph (rappel de la source) dont naît le bèt (qui créer le monde)! Deux, enfin, comme un homme et une femme unis dans l'amour! Et où est déjà en potentiel le 3, l'enfant. 1 de plus!

 

 Pour clore pour l'instant, J'ai eu l'intuition que l'alphabet hébreu avait à voir quelque chose avec notre code génétique que l'écriture mettait intuitivement en lumière. Et je suis tombé sur une étonnante étude de 22 pages:

http://kabbaland.com/cinuweb/fotocinuweb/wpubblicazioni/ADN%20juif/ADN_gratuit.pdf

 Un autre livre : La synthèse des sciences ou l'hébreu en gloire paru en 1973 « établit la corrélation exacte entre le code génétique humain et le Code de la Vie qu’est l’Alphabet hébreu".

http://www.dominique-aubier.com/crbst_10.html

Peut-être que mes découvertes ont été faites depuis longtemps, en tout cas, je n'en ai pas trouvé trace sur Internet. Et puis une découverte, pour celui qui la fait dans son intime être, reste toujours une découverte!

 

 *

 Je me suis amusé à "soumettre" le yod-hé-vav-hé à toutes les différentes guématria ("géométrie") que donne Marc-Alain Ouaknin.

 Je ne vais pas expliquer chaque guématrie, la plupart du temps on comprend à l'oeil (alors je ne donnerais explication que si nécessaire):

 

1 - Guématria simple:

 Celui-ci est la bas et est bien connu:

 Yod - hé- vav -hé

  10 + 5   + 6 + 5 = 26

 (que l'on peut divisé par deux, qui fait 13, et si on additionne 2 et 6, on trouve 8.

 

2 - guématria simple déployée :

 Cette guématria est surtout employée pour les noms de Dieu. Marc-Alain Ouaknin la donne (j'omets juste la graphie des lettres en hébreu):

 Yod (yod-vav-dalèt) = 10+6+4 = 20

 Hé (hé-aleph) = 5+1= 6

 Vav (vav-aleph-vav = 6+1+6 = 13

 Le total est alors de 20+6+13+6 = 45!

Le Tétragramme se nomme ainsi dans sa forme déployée le nom 45 ou chem ma.

Je note que le total des chiffre donne 9.

 Si on cumule le total des deux premières guématria, on trouve 8+9 = 89.

 

3 - La petite guématria:

 réduit les dizaine et les centaines à son chiffre de base.

 10 devient 1.

 Donc 1+5+6+5 = 17 = 8

 

4 - La guématria dynamique cumulative:

 Là commence vraiment mon travail et mes découvertes.

 10

 10 + 5 = 15

 10 + 5 + 6  = 21

 10 + 5 + 6 + 5 = 26

                                   =72!

                                   = 9

On remarque depuis le début un balancement entre le 8 et le 9 que je traduis 9 = enfantement (qui est aussi synonyme de création; on parle d'un artiste qu'il enfante ou accouche d'une oeuvre: donc il s'agit de l'infini dans la création, ou dans la créativité, le potentiel infini.

D'ailleurs enfant (qui naît au monde après 9 mois) donne, rappelons-le, le chiffre 44, qu'on peut ramasser en 8.

 

5 - La guématrie différentielle:

Yod - hé = 10 - 5 = 5

hé- vav = 10 - 6 = 4

vav- hé = (hé - vav) 10 - 6 = 4

= 13

= 4

13, rappelons-le, est un nombre "porte-bonheur" qui incarne le mot amour "essence de la vie" qui en 26 (son double) devient existence!

 

6 - La guématrie de permutation (At-BaCh).

 Yod devient rèch

 hé devient yod

 vav devient lamèd

 Donc Yhwh ou Yod-hé-vav-hé = 26 = 8 devient rèch-yod-lamèd-yod = 200+ 10 + 30 + 10 = 250 = 7

 

 6 - Guématrie de permutation (El-BaM):

 

yod devient chin

hé devient ayin

vav devient pé

Donc Yod-hé-vav-hé devient Chin-ayin-pé-ayin = 300+70+80+300 = 750 = 12 (= 3)

Je trouve articulation entre les résultats des deux permutations: 7 et 12 qui correspond au temps cyclique: les sept jours de la semaine (six jours de travail + un jour de repos, comme dans la création), les douze mois (comme douze tribus d'Israël, douze apôtres, douze signes du zodiaque, etc) qui multiplié par deux donnent nos 24 heures.

7 - Guémétria par saut de la structure alphabétique (AYaQ BakhaR)

Yod devient Qof

Hé devient Ayin

Vav devient Pé

Donc, yod-Hé-Vav-Hé devient Qof-ayin-pé-ayin = 100+70+80+70 = 320 = 5

8 - Le Kollel: l'ajout à la valeur usuelle:

On ajoute la valeur 1 à la valeur numérique d'un mot ou d'une expression.

26+1=27 = 9

9 - Le Notarikone

N'est pas une guématria à proprement parler. On forme un autre mot à partir de chaque lettre terminant la lettre hébraïque.

de Yod on retient le d: dalèt.

Hé reste inchangé: Hé ou é

de Vav on retient le v.

De yod hé vav hé

Ou on obtient deux mots. Le mot dévé et le mot évéd (à l'envers). Du mot dévé, je ne suis pas sûr qu'il y ait un mot hébreu correspondant, en tout cas je ne sais pas sa signification.

Mais le mot évéd veut dire serviteur ou esclave.

On peut dire, c'est mon idée, que dans le dialogue entre Dieu et l'homme, l'homme n'oubliant pas Dieu est serviteur de Dieu et Dieu devient serviteur de l'homme. Dans l'oubli de Dieu, il devient l'esclave (dans sa position d'exil d'Égypte).

Je n'ai rien à dire sur la temoura ("lecture aux éclats") et le "jardin des noix".

*

Cet article pourra trouver une extension, ou non, au gré de nouvelles recherches, nouvelles découvertes. Mais je me rends compte que ce terrain vertigineux et passionnant de la Kabbale, nous plongeant dans les délices des chiffres et des lettres qui font sens, peut absorber une vie entière et elle ne serait évidemment pas suffisante, car l'infini ne s'atteint pas ni s'étreint, il s'appréhende, s'effleure – à la limite...

 

 

 

 

 

 

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I
Shalom, bonjour, bonsoir,<br /> <br /> <br /> <br /> Merci pour cet article trouvé "au hasard" de mes recherches !<br /> <br /> <br /> <br /> Énormément de "confirmations" de mes propres raisonnements/intuitions/grâces...<br /> <br /> <br /> <br /> Pour le 18, j'ai pas mal méditer le 108 l'an passé.<br /> <br /> <br /> <br /> Je l'ai vu lors de synchronicités sur mon lieu de travail etc.<br /> <br /> <br /> <br /> 108 est aussi égal à 9 (neuf, oeuf, l'infini +1, toujours l'infini, mais peut être dans le fini!).<br /> <br /> <br /> <br /> Toujours 9, donc mais aussi, le 1, la verge, principe actif, soleil, le 0, le passage, l'annulation , l'équilibre, le 8, l'infini.<br /> <br /> <br /> <br /> Le 0 le pont entre l'Unité en haut et le multiple en bas.<br /> <br /> <br /> <br /> Quand le 5 (homme) s'annule en Dieu(0), ou fait le Ehad , on peut trouver 50.<br /> <br /> <br /> <br /> Je vous laisse chercher, si vous n'avez pas déjà trouvé, le sens de 50 en guatria.<br /> <br /> <br /> <br /> Certains parlent notamment de "50eme porte".<br /> <br /> <br /> <br /> Voici le lien que je regardais il y a environ 1 an concernant le 108.<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.yoga-horizon.fr/la-symbolique-du-nombre-108/<br /> <br /> <br /> <br /> Merci encore , et bonne journée, Idriss.
M
Dominique Aubier ? La brave dame qui avait prédit la fin du monde pour 2012 ( Bonne année 2011 ) et un printemps arabe dont l'avenir serait paisible( islam ? Coran ? Le monde a les oreille qui lui siffle?) Vidéos disponibles sur le net.<br /> <br /> On n'a pas plus sérieux à proposer ?
Synapses évangéliques - La très Bonne Nouvelle selon Stéfanos
  • Oeuvre en cours écrite par poète immergé dans la Bible de 0 à 22 ans. part exégétiq (enquêt), part morale sans être moralisat (La très Bonne Nouvelle selon Stefanos). Le tout avec humour. Fruit de ms rech. Evgiles, épîtr (ms dat). clés pour chro Actes
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