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Synapses évangéliques - La très Bonne Nouvelle selon Stéfanos
5 avril 2013

Où je dis ce qui me vient par la tête à propos de sujets divers

 



 

IV

 

Où je dis ce qui me vient par la tête à propos de sujets divers

 



 

J'ai dit que je me revendiquais du regard d'enfant. Un enfant qui joue avec sérieux, et qui a certes grandi, mûri et se trouve dans le cercle des adultes tout en étant lié aux autres générations.

 

Voici quelques nouvelles rubriques spontanées de mes premières enquêtes de l'année 2013, après presque dix ans d'interruption de recherches.

 

J'y donne des titres comme phares.

 


 Ma Cène en scène est saine

 

Dans la Cène, la coupe, que symbolise t-elle? Le Christ et Le Royaume qui est en nous. Par le vin et le pain sans levain (brut), le Christ en nous dit: assoiffez-vous de votre Essence et nourrissez-vous, comblez-vous de votre Essence. La coupe contenant le vin est un symbole de ce qu'on appellera Graal tout autant que le pain. Mais quelle est cette essence? C'est trois en Un. C'est le Père, l'Esprit (créateur), c'est le Fils, médiateur, le Coeur, l'Amour; c'est le Saint-Esprit ou l'Esprit Saint: la Parole, autre médiateur. Cette Parole ou Verbe n'est pas seulement faite de mots, mais d'intentions et de gestes. Elle peut être Silence. Mais un silence plein de notre Essence.

 

On est enfin à la fois Maître et Disciple de Soi-même. Tel je comprends.

 

Il ne peut y avoir de Maître extérieur que pour celui qui ne l'a pas trouvé encore à l'intérieur de soi.

 

Le Père est Esprit mais aussi Amour manifesté dans sa création. C'est pour cela qu'il envoie son Fils, qu'il incarne sous la forme de Jésus pour incarner l'Amour humain comme jamais auparavant sur Terre.

 

Tous les hommes qui ont trouvé le Soi sont des Christs ou des Christos. Les autres, ont pourrait dire par assonance négative sont des "crétins"*, mais ils ont aussi ce potentiel en eux.

 (*veuillez me pardonner, je suis amateur de jeux de mottes)

 

Le coquillage Redon

Nul peintre ne me donne autant le sentiment, la sensation ou l'idée du Graal que le peintre Odilon Redon. Ici Le coquillage (1912).

 

***

 

Crucifixion ou poteaufixion?

 

La vue il y a longtemps au Louvre d'une sculpture romaine représentant un homme attaché à un poteau me fit poser depuis longtemps la question.

 

***

 

Deux grands enseignants: Jésus et Merlin.

 

Jésus-Christ est appelé "le grand Enseignant" (comme l'étaient les druides, sauf qu'ils étaient aussi prêtres, guerriers et conseillés du roi... Merlin faisant figure un peu à part étant un "druide" plus pacifiste, plus "courtois"), mais ce qui me surprend, c'est qu'il ne semble jamais avoir donné de cours d'éducation sexuelle. Du moins cela n'a pas été transmis, ou omis ou supprimé des textes originaux. Mais je crois que Jésus-Christ était sur ce point en adéquation avec la mentalité de son époque. Ou que cela était si naturel qu'elle n'avait aucune nécessité. La pornographie telle qu'on la connaît n'existait pas, mais Jésus et par la suite Paul ont bien mis en garde contre certaines pratiques sexuelles jugées "dépravées".

 



 

***

 

La naissance de Jésus Christ: une palette de choix qui multiplie les hypothèses comme des pains

 

Ou

 

La naissance historique du – et du + a pour origine Jésus Christ

 

Entre 7 et 5 avant notre ère: Naissance de Jésus le Naziréen à Béthléem (en Judée). Grandit à Nazareth (en Galilée)

 

à l'âge de 30 ans (chiffre symbolique ou réel?): baptême par Jean-le Baptiste dans le Jourdain (non loin au sud de la mer de Galilée)

 

Son ministère après son baptême dure 3 ans.(chiffre symbolique?)

 

Entre 26 et 36: Mort de Jésus-Christ, crucifié, puis résurrection. Dates communes: Vendredi 7 avril 30 ou 3 avril 33.

 

S'il est né en -7 et mort en 33: mort à 40 ans. Son ministère a lieu entre sa 37 et 40ème année, de 30 à 33

 

S'il est né en – 5 et mort en 30: mort à 35 ans. Son ministère eut lieu de 27 à 30.

 

S'il est né en – 7 et mort en 30: mort à 37 ans. Son ministère de 27 à 30 commence à 31 ans.

 

S'il est né en – 5 et mort en 33: mort à 38 ans. Son ministère commence en 30, à 35 ans.

 

S'il est né en – 6 et mort en 30: mort à 36 ans. Son ministère commmence en 27 à l'âge de 33 ans.

 

S'il est né en – 6 et mort en 33: mort à 39 ans. Son ministère commence en 36 à l'âge de 36 ans.

 



 

Le ministère de Jésus-Christ commence en 30 après Jésus-Christ...? En 30 après lui-même ou en 30 après sa naissance...

 

L'âge à laquelle Jésus commence son ministère ne semble pas symbolique: plusieurs évangélistes précisent: il avait environ trente ans. Les juifs ne jouent pas avec les symboles. Quand un nombre est précis, il y a lieu de penser qu'il peut être symbolique, sinon, non.

 

***

 

La source Q et Grimm

 

La source Q: n'est-ce pas celle orale des proches de Jésus – disciples et famille? Les rédacteurs auraient fait une enquête sur le terrain, ils auraient collecté les "contes" où témoignages comme le firent longtemps plus tard les frères Grimm.

 

***

 

Des évangiles pas pressés de venir au monde

 

Pourquoi les évangélistes ont-ils attendu si longtemps: au moins trente ans avant d'écrire les témoignages? Est-ce un acte symbolique? Jean le seul témoin direct aurait écrit le sien le plus tardivement: vers 90 ou plus probablement entre 100 et 110. Plus de 60 ans après la mort et la résurrection du Christ.

 

***

 

Trois années en une ou une année en trois?

 

Ou les évangélistes synoptiques ont ramassé les trois années de ministère de Jésus en une, ou Jean a prolongé l'unique année de ministère à trois ans. Dans ce cas, il y aurait une volonté symbolique, ce qui ne serait pas étonnant de la part de cet évangéliste à part, qui, bien que très précis historiquement et géographiquement, a une vision très spirituelle – mais le mot symbolique s'impose encore.

 

Le fait que les premiers évangiles sont de loin antérieurs (au moins pour celui de Marc) ferait pencher pour le deuxième cas de figure: "dilution" sur trois ans d'une seule année réelle; le fait que Jean soit le seul témoin oculaire des quatre évangélistes canonisés fait pencher la balance du côté des synoptiques: trois années réelles condensées en une.

 

***

 

Évangile de Marc – selon plus haut, avec une note inédite:

La tradition ancienne (Clément, Eusèbe, Jérôme) dit que l'Evangile de Marc fut rendu public à Rome d'abord. Selon Colossiens 4: 10 et Philémon 1:23-24, Marc était à Rome pendant le premier emprisonnement de Paul dans cette ville.

 

Plus tard, selon I Pierre 5:1il alla avec Pierre à Babylone. Selon 2 Timothée 4: 11, Paul emprisonné pour la deuxième fois à Rome, demanda à Timothée de venir avec Marc. Ne signalant pas la destruction de Jérusalem en 70 indique que Marc a certainement rédigé son évangile avant cette date. La présence de Marc à Rome une ou deux fois entre 60 et 65, suppose qu'il acheva son évangile là-bas durant ces années. Pour la conclusion courte et longue, le style de Marc allant à l'essentiel (son récit est le plus court) et les témoignages de Jérôme et Eusèbe prouveraient que l'original est la version courte terminant par ces mots abrupts: "car elles avaient peur".

 

Marc (son nom grec) ou "Jean" (en hébreu) était cousin de Barnabas.

 

Matthieu – 40% de matière personnelle.

 

"Mathittia" (hébreu) appelé aussi Lévi, fils d'un certain Alphée était collecteur d'impôts avant de devenir disciple de Jésus-Christ. Il écrivit d'abord son évangile en hébreu avant de le transcrire en grec (la koinè). 40% de son contenu est inédit par rapport aux trois autres évangiles.

 

Luc, auteur de l'épisode de la "femme adultère" dans Jean?

 

Luc, futur compagnon de Paul, était médecin, son vocabulaire est plus riche que les autres et il emploie des termes médicaux. Son évangile est réputé pour être celui de la compassion: l'épisode de la femme adultère suffirait à l'établir si ce passage dit "apocryphe" ne se trouvait pas attribué à Jean et inséré dans son évangile (7: 53 – 8:11); mais il est par ailleurs situé par une famille de manuscrits grecs dans Luc, après le verset 38 du chapitre 21. Cependant, pour que ça colle bien il faudrait permuter des versets pour rendre le tout logique:

 

"[Et] tout le peuple venait, dès le matin, venait à lui pour l'écouter dans le temple (Luc 21:38) Car, pendant le jour, Jésus enseignait dans le temple, et il en sortait pour aller passer la nuit sur la montagne qu'on appelle des Oliviers (37). Et [ne le voyant pas], ils s'en retournèrent chacun dans sa maison. (Jean 7: 53)

 

"[Ainsi,] Jésus s'en alla dans la montagne des Oliviers; mais dès le point du jour, il retourna dans le temple, et tout le peuple vint à lui. Et s'étant assis, il les enseignait (Jean 8: 1-2)

 

Alors les scribes et les pharisiens lui amenèrent une femme surprise en adultère..." (3)

 

Etc. Jusqu'à la fin du passage, verset 1.

 

 

 

 

 

Luc et Hippocrate, Actes, Muratotori:

 

En tant que médecin, Luc se serait certainement bien entendu avec Hippocrate. Il est aussi l'auteur du livre des Actes rapportant les évènements après la mort de Jésus-Christ et écrit sans doute après son évangile. La paternité de Luc est authentifiée par le canon de Muratori (vers 170). En sa lettre au Colossiens, Paul envoie les salutations de Luc, le médecin bien-aimé.

 



 

Preuve de l'authenticité des "Eves en Gilles" par la discrétion

 

Deux indices prouvent que les évangélistes étaient authentiques, discrets et voulaient rester anonymes (ce qui se comprend dans le contexte du joug romain): Marc est le seul a mentionner un jeune homme dévêtu qui fuit la nuit de la livraison de Jésus-Christ: cela s'explique bien s'il parle de lui-même. Jean est le seul à parler plusieurs fois du "disciple que Jésus aimait". Il ne peut s'agir qu'un des trois plus proches présent lors de la transfiguration et à Gethsémané: Pierre, Jacques ou Jean. Il ne peut s'agir ni de Jacques, mis à mort vers 44 par Hérode Agrippa 1er, ni de Pierre, mentionné avec le "disciple que Jésus aimait" – à moins qu'il s'avouait à lui-même une petite Jalousie vis à vis de Jean.

 



 

Évangile de Jean – Jean auteur? – preuves qu'il en est:

 

La rédaction par Jean de l'Evangile éponyme est authentifiée par plusieurs traits: du fait de sa connaissance des opinions des juifs qui indiquerait qu'il est juif lui-même, de sa profonde connaissance de la Palestine révélée par certains détails introuvables chez les autres et qui indiqueraient qu'il habitait le pays; du fait que son témoignage et les faits rapportés font de lui un témoin oculaire" : nom de personnages disant ci ou faisant ça, précision des heures, inclusion de chiffres, sans exagérer (ex: Evangile de Jean 1:35); du fait qu'il était apôtre – et seul un apôtre pouvait être témoin d'autant évènements – et qu'il connaissait profondément la pensée, les sentiments et les motifs de Jésus-Christ; du fait qu'il est le seul à mentionner "le disciple que Jésus aimait et qui ne pouvait être que lui. De plus son évangile, qui fut le plus publié et répandu fut canonisé par l'église primitive. En 110, les épîtres d'Ignace d'Antioche dénotent l'utilisation de l'Evangile de Jean. Les codices les plus importants le citent, un fragment du IIème siècle contient une partie du chapitre 18. Des extraits des chapitres 10 et 11 apparaissent sur un papyrus du début du IIIème siècle.

 

 

 

 

L'ordre des évangiles dans le Canon: un choix judicieux

 

Les évangiles ne sont pas non plus les premières écritures grecques "chrétiennes". Les plus anciennes écritures grecques rassemblés plus tard sous le titre "Ancien testament" sont des lettres envoyées par Paul à des disciples du Christ. Ce qu'on appelle "Nouveau Testament" est trompeur car il se place d'emblée d'une certaien façon en opposition avec l'Ancien Testament: ce qui est nouveau remplace ou est supérieur à l'ancien. Cependant, les canonisateurs des quatres évangiles ont eu raison de l'ordre donné aux évangiles qui ne suit pas la chronologie des rédactions, ni ne donne une hiérarchie d'importance qu'elle soit décroissante ou croissante, mais une cohérence d'ensemble. D'abord, l'évangile de Matthieu postérieur à celui de Marc est placé en tête pour répondre à une continuité avec les écritures hébraïques, et même assure une filiation, le pont entre les deux puisqu'il est le seul a donner une généalogie rattachant l'avènement du Christ à ses ancêtres. L'ordre entre l'Evangile Marc et celui de Luc aurait pu être interchangé – quoique judicieux puisque celui de Marc, outre qu'il est antérieur à celui de Luc fait par sa longueur (la plus petite) un contrepoids avec le long évangile de Matthieu (28 chapitres contre 16 – tandis que l'évangile de Luc en compte 24 et que celui de Jean 21) – ; en revanche, celui de Jean tient bien sa place de clôture, pas seulement parce qu'il est le dernier écrit, mais parce que sa conclusion peut être vue comme une conclusion générale des quatre évangiles en disant: "Il y a, en effet, encore beaucoup d'autres choses que Jésus a faites; si jamais on les écrivait dans le détail, le monde lui-même, j'imagine, ne pourrait contenir les rouleaux écrits."

 

La formulation est peut-être exagérée, mais géniale, ou pour mieux dire, divine...

 

C'est qu'ils se considèrent tous divinement inspirés.

 



 

La division en chapitres

 

La division en chapitre n'est pas d'origine, mais voulue par les canonisateurs pour fournir des repères et faciliter la recherche.

 

 

 

 

 

 

 

Évangiles canoniques et apocryphes: témoignages de degrés divers

 

Tous les évangiles qu'ils soient canoniques ou apocryphes sont imprègnés de la mentalité et contexte de son époque de rédaction, du milieu où il est né, avec leurs croyances et visions propres du Christ et de son message, mais c'est surtout vrai des apocryphes ou du moins certains.

 

Ils sont aussi pour beaucoup des témoignages de tous ces paramètres auxquels s'ajoute celui de leur(s) auteur(e)(s)avérés ou présumés, leur personnalité, leur véritable authenticité de parole et poids de témoignage, leur motif enfin: "Pourquoi je l'écris?" et, ou "qu'apporter de plus à ce qui a été dit?", se révèlent lesquestions de conscience posées par chacun.

 

Voir article Wikipédia: "Apocryphes".

 


CONCLUSION: il faut en prendre et en laisser dans ce fatras de notes. N'aurais-je pas dû dire cela au début?

AU LECTEUR EN ATTENTE:

A ce stade de mes envois de messages, je préviens, que je n'ai plus le temps de corriger les photes d'orttografe ni de relire pour réévaluer, estimer ce qu'il faut garder ou jeter. Et pour cause, je suis passé à un autre travail, celui sur le roman que j'avais délaissé pour ce travail. Je vais donc publier du brut.  Car le minimum que je puisse faire c'est au moins de donner toute la nourriture de la table des matières pour les lecteurs intéressés et en attente. Veuillez m'excuser de ma lenteur.

 

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Commentaires
Synapses évangéliques - La très Bonne Nouvelle selon Stéfanos
  • Oeuvre en cours écrite par poète immergé dans la Bible de 0 à 22 ans. part exégétiq (enquêt), part morale sans être moralisat (La très Bonne Nouvelle selon Stefanos). Le tout avec humour. Fruit de ms rech. Evgiles, épîtr (ms dat). clés pour chro Actes
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